LA HERNIE DISCALE.

La hernie discale (HD) est une blessure d’un disque intervertébral. D’un point de vue anatomique, la colonne vertébrale se constitue par un empilement alterné de vertèbres et de disques intervertébraux. La colonne vertébrale compte 34 vertèbres et 23 disques intervertébraux, et les disques se fondent en une colonne antérieure avec les corps vertébraux pour permettre le mouvement. Le disque intervertébral est constitué en deux parties: d’un anneau fibreux (annulus fibrosus) formant une enveloppe autour d’un noyau gélatineux (nucleus pulposus). La hernie discale une déchirure qui laisse sortir le noyau du disque en-dehors de son anneau.

CAUSES DES HERNIES
La colonne vertébrale subit de multiples forces dans une multitude de directions (compression/traction, roulement, cisaillement et vibrations) qui varient avec les mouvements, les postures et les activités. Le disque sain se comporte comme un amortisseur de chocs, absorbant et répartissant les contraintes mécaniques que subit la colonne vertébrale.
Une étude classique (Nachemson et Elfstrom, 1970) a permis de mesurer la pression intradiscale sur le troisième disque de la région lombaire dans différentes postures. En se servant de la posture debout comme référence, ces chercheurs établissent diverses activités de la vie quotidienne en ordre croissant de contrainte: couché, debout, marcher, se torsionner, tousser, sauter, se cisailler, rire, soulever une charge adéquatement, se pencher en avant avec une charge de 20 kg dans les mains, soulever une charge de façon inadéquate. La flexion avant et le soulèvement de charges sont de loin les activités causant une charge excessive sur les disques étudiés.
Évidemment, Maigne rappelle que plus un disque se situe au bas du rachis plus la charge supportée par les disques s’accroit. Très fréquentes à la région lombaire, les hernies discales se produisent aussi au niveau cervical, et moins souvent à la région thoracique.

TYPES DE LÉSIONS DISCALES
Maigne indique qu’il existe deux types de fissures discales: annulaires et radiées.
Les fissures annulaires sont la conséquence de mouvements de torsion forcées ou répétées dont l’axe de mouvement passe par le tiers postérieur du disque. Ce genre de forces causent un cisaillement provoquant des déchirures circonférentielles de l’anneau. Ainsi, le matériel nucléaire n’est pas touché, et elles ne sont pas détectées aux tests d’imagerie classiques (IRM, SCAN, discographie).
Les fissures radiaires se produisent sous l’effet de traumatismes, d’efforts violents ou de mauvaises postures produisant une compression très forte du disque. Elles peuvent donc s’accompagner de fractures du plateau vertébral. Elles peuvent engendrer une dégradation isolée du noyau ou des fissures radiales de l’anneau. Des fissures radiales assez larges peuvent laisser s’infiltrer du matériel nucléaire. Maigne qualifie les hernies discales en trois degrés (nommés 1 à 3) de pénétration du nucléus dans la fissure. Une HD de troisième degré peut atteindre le tiers externe de la périphérie de l’anneau. Puisque seule le tiers externe de l’anneau est innervé et une fissure radiaire de troisième degré peut devenir douloureuse. À ce stade, la dégradation inflammatoire s’étend sur toute l’épaisseur de l’anneau résiduel et facilite la formation d’une HD sous l’effet d’une force compressive sur le noyau. Plusieurs auteurs (Maigne, 2006; Bergeron et al, 2008) soulignent que la HD symptomatique implique la présence d’inflammation (douleur, œdème, chaleur, rougeur) ou d’ischémie (diminution d’oxygène tissulaire).

PROTRUSION, PROLAPSE, HERNIE DISCALE ET SEQUESTRATION
Sans rupture complète de l’anneau, une fissure discale de troisième degré peut créer un renflement du disque (Maigne, 2006). Magee (2006) nomme ce phénomène une protrusion discale. Un prolapsus se produit lorsque seules les fibres les plus externes de l’anneau retiennent le noyau. Lorsque l’anneau est complètement perforé, la fissure devient fistule et la hernie discale se produit par extrusion d’une partie du matériel nucléaire dans l’espace épidural du canal rachidien. Du matériel nucléaire (noyau et anneau) peut se détacher du disque et produire une séquestration de fragments libres dans l’espace épidural.
Le canal rachidien, au centre de la colonne vertébral, contient la moelle épinière, des racines et des nerfs ainsi que les veines et artères qui les accompagnent, la zone discale affaiblie et l’inflammation qui l’accompagne peuvent entrer en conflit avec ces éléments vasculo-nerveux, comprimer et causer une ischémie tissulaire, c’est-à-dire un déficit d’oxygène dans les tissus comprimés (Maigne, 2006; Bergeron et al, 2008). C’est l’inflammation et l’ischémie qui causent une partie des symptômes associés à la hernie discale.

HERNIES DISCALES DURES ET MOLLES
On distingue entre hernie discale dure et molle. La hernie discale molle est une extrusion simple de matériel nucléaire faisant saillie dans le trou de conjugaison. Elle peut se résorber par voie des phénomènes classiques d’inflammation et le disque rupturé peut guérir. La personne affectée peut retrouver une santé discale complète et sans séquelle.

Dans le cas d’une hernie discale dure, le disque dégénéré s’accompagne d’une arthrose et d’ostéophytes qui font saillie dans les espaces qu’ocuppent les éléments nerveux. La hernie dure provoque des symptômes transitoires d’irritation et d’inflammation associée à l’arthrose, une discopathie dégénérative et possiblement une radiculopathie.

SIGNES ET SYMPTÔMES DES HERNIES DISCALES
Très fréquentes à la région lombaire, les hernies discales se produisent au niveau cervical, et moins souvent à la région thoracique. Très variés, les signes et symptômes associés à une hernie discale varient selon le niveau vertébral du disque affecté, sa situation et son importance.
En général, une hernie discale peut causer des douleurs locales, projetées (étendues dans la région). Si la hernie discale entre en conflit avec des éléments nerveux, elle peut causer des symptômes neurologiques: une hypoesthésie (engourdissements), des paresthésies (sensations diverses, soit fourmillements, démangeaisons, etc), des douleurs référées (étendues dans un membre), et d’autres symptômes plus spécifiques à la région touchée.

COMPLICATIONS DES HERNIES DISCALES
Souvent asymptomatique, la présence prolongée d’une HD entraîne une dégénérescence accrue du l’étage intervertébral (Bergeron et al, 2008). Des affections diverses peuvent accompagner la HD, tels la radiculopathie, l’arthrose, les sténoses spinale et foraminale, le syndrome de la queue de cheval.

 

Venez lire le prochain article : L’évaluation et le traitement des hernies discales .

 

jf Duranleau, pht, D.O.

RÉFÉRENCES ET BIBLIOGRAPHIE
Précis d’anatomie clinique d’orthopédie. Thompson, J.C.. Collection Netter. Elsevier Masson (2008).
Pathologie Médicale de l’Appareil Locomoteur (2ième édition). Bergeron, Fortin, Leclaire. Éditions Maloine (2008).
Maigne (2006)
Magee (2008)
Nachemson et Elfstrom, 1970

Massage pour femme enceinte|Rive-Sud Montréal St-Lambert

Le massage pour femmes enceintes en massothérapie peut représenter un moyen de se détendre et de soulager des maux afin de bien vivre sa grossesse. La grossesse est un moment dans la vie où le corps change et où peuvent survenir des malaises et des inconforts physiques. Cette période peut amener avec elle un lot de questions et d’émotions chez la future mère que le massage peut apaiser.

Les bienfaits du massage pour la femme enceinte
Le massage de détente a des effets bénéfiques multiples sur la femme enceinte, qu’elle présente ou pas des malaises de grossesse. La relaxation globale procurée par le massage favorise le sommeil et la récupération, éloignant ainsi la fatigue qui peut être ressentie, particulièrement au premier et troisième trimestre de la grossesse. En plus de ce regain d’énergie, la femme enceinte peut ressentir un apaisement de son stress et de son anxiété, ce qui l’aide à aborder sa grossesse et son accouchement avec plus de sérénité. Se faire masser peut représenter pour la femme enceinte un moment privilégié pour prendre contact avec son corps et penser à elle, un bon moyen de se sentir bien dans son corps et d’apprivoiser les changements physiques dû à la grossesse.

Réduire les inconforts par le massage
La grossesse amène des changements dans la posture de la femme enceinte qui peuvent entrainer des tensions et des raideurs musculaires. En plus du relâchement articulaire provoqué par la relaxine, une hormone sécrétée pendant la grossesse, ces changements peuvent occasionner ou accentuer des pathologies (sciatalgie, lombalgie, tension du ligament rond etc) nécessitant des traitements plus en profondeur.
Au fil de l’évolution de la grossesse, le bébé occupe de plus en plus d’espace dans le ventre de sa mère, ce qui comprime son diaphragme et entrave sa respiration. Le massage vient stimuler la circulation sanguine et lymphatique, qui favorise l’oxygénation des cellules et des tissus, en plus de soulager certains autres malaises de grossesse comme les nausées, le reflux gastrique et la constipation.

Positionnement de la femme enceinte lors du massage
La plupart des techniques de massage pour la femme enceinte sont prodiguées sur le côté, ce qui peut occasionner des inconforts pour la mère, mais aussi peut être moins apprécié par certaines personnes habituées au massage sur le ventre. Certains massothérapeutes remédient à cette situation en utilisant un coussin de positionnement spécial pour la femme enceinte qui permet le positionnement sur le ventre tout en étant sécuritaire pour la mère et le bébé en devenir.

Les contre-indications du massage chez la femme enceinte
Il existe des contre-indications au massage selon l’état de santé de la femme enceinte: Antécédent de fausse couche, perte de sang abondante, grossesse à risque, diabète, phlébite, hypertension, pré-éclampsie, etc.
Il est primordial dans ces situations d’obtenir l’avis du médecin qui effectue le suivi avant de prendre rendez-vous en massothérapie.
Toutefois, la femme qui vit une grossesse normale peut se faire masser en tout temps, même lors du premier trimestre. Le mieux pour elle est de faire appel à un ou une thérapeute qui a suivi un cours de massage pour femme enceinte dans une école reconnue, qui connait les précautions à prendre et saura prodiguer les bons gestes et proposer les bonnes positions afin d’assurer le confort de la cliente.

Véronique Leblanc Massothérapeute

 

Références

www.fqm.ca et www.monreseauplus.com

LE MASSAGE SUÉDOIS.

Le massage suédois est une technique dynamique qui consiste en un enchaînement de manœuvres appliquées principalement sur la musculature et les articulations. En occident, c’est la technique de massothérapie la plus classique et la plus populaire.

La séquence du massage comprend ces neuf manœuvres reconnues:
• l’effleurage léger ou profond (joue au niveau des fluides) et les élongations (spécifiquement pour les muscles)
• les foulagesphoto_specialistes_massotherapeuthes
• les pétrissages
• les frictions
• les percussions
• les drainages
• les vibrations
• les ébranlements
• le travail articulaire

Le but principal de ce massage est de faire circuler le sang vers le cœur. Cette technique a été développée par le suédois Pehr Heinrick Ling (1776-1839) avec l’objectif d’optimiser les performances des athlètes.

Les bienfaits du massage suédois
Le massage suédois est une technique polyvalente dont les bienfaits sont multiples. À la fois tonifiant et relaxant pour les muscles, il favorise aussi la circulation sanguine et lymphatique ainsi que l’élimination des toxines. Il peut être pratiqué autant dans un but thérapeutique que de détente. Le thérapeute adaptera le rythme et la profondeur des manœuvres selon les besoins de chaque personne.
Le massage suédois permet de détendre et relaxer le corps comme l’esprit. Particulièrement apaisant, il est apprécié pour sa capacité à diminuer les effets du stress, alléger la fatigue et améliorer la qualité du sommeil.
Un massage plus ferme et vigoureux est tout indiqué pour relâcher les tensions musculaires et soulager les douleurs occasionnées par une mauvaise posture, des mouvements répétitifs ou une blessure sportive. Il procure alors au corps détente, tonus et souplesse.

Déroulement d’une séance
Avant le début du soin, le thérapeute évalue la condition physique du client en remplissant un questionnaire santé et s’informe des attentes vis-à-vis du massage.
Le thérapeute en suédois invite ensuite le client à s’étendre sous un drap sur une table de massage. De l’huile ou du gel sont utilisés pour favoriser la continuité des mouvements. Le massage débute tout en douceur pour bien réchauffer les muscles en surface. Les manœuvres deviennent ensuite plus vigoureuses et profondes. Chaque segment du corps sera massé séparément en le découvrant.
Le massage suédois comporte une séquence de manœuvres préétablies, à la fois fermes et douces, que le thérapeute adapte et personnalise en fonction des besoins ou des préférences du receveur. En présence de douleurs, le thérapeute travaillera plus en profondeur les segments en cause. Le soin se terminera à nouveau en douceur et le client sera encouragé à prendre un temps de repos pour savourer le moment.

Contre-indications
Les contre-indications au massage suédois demeurent les mêmes que pour la plupart des techniques : fièvre, infection, plaies ou problèmes cutanés et antécédents de troubles cardiaques. Veuillez consulter votre médecin en cas de doute.

 

Véronique Leblanc, massothérapeute

 

Références

www.fqm.ca et www.monresauplus.com

Massage de détente et thérapeutique|Rive-Sud Montréal, St-Lambert

massage de détente massothérapeute Rive-Sud de Montréal

 

ACUPUNCTRICE| VÉRONIQUE LEBLANC|RIVE-SUD MONTRÉAL & ST-LAMBERT

acupunctrice rive-sud montréal Véronique Leblanc

  • Acupunctrice diplômée du Collège de Rosemont.
  • Baccalauréat en Sciences et technologie des aliments (Université Laval, 2002).
  • De 1998 à 2000, études de premier cycle en Nutrition à l’Université Laval.
  • Intérêts professionnels : Allergies et faiblesse du système immunitaire, problèmes liés à la ménopause, infertilité et soutien à la fécondation, douleurs musculosquelettiques, arrêt de tabac, problèmes gastro-intestinaux, aide à la perte de poids, dépression, anxiété, fatigue, stress, insomnie et suivi de grossesse.
  • Stage à l’hôpital La Salle en grossesse et accouchement.
  • Utilisation du LASER thérapeutique.
  • Formation continue : Évaluation et traitement des douleurs musculosquelettiques (trigger points), Rajeunissement facial par acupuncture (Aculifting), Prise en charge des blessures sportives à l’aide de l’acupuncture.
  • Clientèle: Adulte, enfant et bébé (utilisation du LASER thérapeutique).
  • Établie à St-Lambert depuis 2010.
  • Membre de L’Ordre des acupuncteurs du Québec (OAQ).
  • Membre de L’Association des acupuncteurs du Québec (AAQ).
  • Reçus d’assurances en acupuncture.

Cervicalgie et thérapie manuelle: dernières évidences scientifiques.

Le 18 avril 2015, j’ai assisté au Symposium 2015 de l’Association Québécoise de Physiothérapie Manuelle Orthopédique (AQPMO). Le thème de cette année: le cou. Différentes questions ont été abordées, soit les manipulations et mobilisations cervicales; le whiplash et le modèle biopsychosocial; les céphalées cervicogénique; les infiltrations pour la cervicalgie et la cervico-brachialgie; la neurodynamique cervicale; la catastrophisation orientée sur l’aspect clinique en physiothérapie. Tous ces thèmes concernent autant l’ostéopathe que le physiothérapeute.

 

Les manipulations et mobilisations de la région cervicale: les dernières évidences scientifiques

Cette conférence, présentée par Pierre Langevin (physiothérapeute et chercheur de L’université Laval) était un concentré des dernières évidences scientifiques sur le sujet.

Les grandes conclusions:

  • Une approche multimodale, comprenant la thérapie manuelle et les exercices, est une approche plus efficace.
  • Les mobilisations et les manipulations sont équivalentes en efficacité selon le contexte.
  • Les manipulations thoraciques sont efficaces pour soulager la douleur du cou.
  • La réponse à la douleur doit avoir un poids important pour nous guider dans le choix de techniques.
  • Le choix de technique doit prendre en considération le diagnostiques et les caractéristiques biopsychosociales.
  • les paramètres de traitement doivent employer optimalement les paramètres suivants: 10-20 minutes de mobilisations, à 1-2 Hz, avec une force élevée (90 Newton, assez pour faire blanchir les doigts qui sont utilisés pour la mobilisation).

 

Il devient évident que l’efficacité thérapeutique de l’approche manuelle tire son efficacité de paramètres qui caractérisent autant le patient, incluant sa démarche thérapeutique, ainsi que le physiothérapeute, incluant sa démarche professionnelle. Une démarche professionnelle responsable en physiothérapie et en ostéopathie est en constante évolution et doit comprendre un processus constant d’amélioration des connaissances et de techniques, et inclure les évidences scientifiques de pointe.

 

 

 

Les exercices thérapeutiques pour la région lombaire et le membre inférieur.

exercice thérapeutiqueLes études au sujet des exercices thérapeutiques mettent en évidence que les muscles sont de 2 catégories: les muscles mobilisateurs et les muscles stabilisateurs, locaux ou globaux. Les muscles mobilisateurs sont surtout en périphérie pour mobiliser les segments des membres supérieurs et inférieurs. Ils sont superficiels et croisent plusieurs articulations. Lors de traumatismes, ils réagissent par un spasme, entraînent de la douleur secondaire et une faiblesse éventuelle. Les muscles stabilisateurs se retrouvent en périphérie, mais surtout au niveau de la colonne vertébrale. Ils anticipent le mouvement et se contractent pour contrôler le mouvement segmentaire (ostéo-cinématique et arthro-cinématique) en zone neutre de l’amplitude de mouvement possible entre 2 os. Le retard de contraction des courts muscles stabilisateurs causent une augmentation du mouvement accessoire entre les os, une usure prématurée des articulations, et les muscles stabilisateurs deviennent trop longs et inefficaces.

Une autre notion très importante est la classification des lombalgies selon les guides de pratique clinique à la fine pointe des connaissances scientifiques. Cette classification décrit 5 types de lombalgie selon l’efficacité des modes d’interventions et les meilleures pratiques offrant le meilleur pronostique: ce sont les types à direction préférentielle d’extension, de flexion, de traction, d’instabilité et de manipulations/mobilisations. Le questionnaire et l’examen physique permet de classifier chaque patient et de pratiquer une intervention thérapeutique basée sur les données scientifiques probantes. Les guides de pratique clinique sont tirés de revues systématiques de la littérature scientifique ou d’études scientifiques et produisent une revue des études en classifiant ces études et mettent à jour les connaissances de pointe pour le traitement de la douleur musculo-squelettique.
JF Duranleau, pht, D.O.

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Tendinopathie de la patte d’oie.

La tendinopathie de la patte d’oie.

La patte d’oie
La patte d’oie est un regroupement de tendons la face ant-int du tibia supérieur, regroupant 3 tendons appartenant à 3 tendons provenant de la cuisse: le sartorius, le gracile et le séminaire-tendineux. Leur disposition fait penser à la forme d’une patte d’oie. Ces 3 tendons proviennent de 3 régions différentes de la cuisse, et sont innervés par 3 nerfs différents.
Ils stabilisent le genou en flexion, lors de la descente et la montée d’escaliers ou de surface pentue.

Signes et symptômes de la tendinopathie de la patte d’oie
Douleur locale de la patte d’oie, pouvant irradier à la face interne de la jambe, aggravée au mouvement, surtout dans les escaliers ou à l’activité en pentes, et à la palpation. Souvent la douleur est constante, elle peut être ressentie la nuit.
Oedème, rougeur, chaleur, douleur locale.
Absence d’oedème du genou.
Autres pathologies
Le diagnostique différentiel doit différencier la bursite, l’arthrose du genou, la déchirure du ménisque interne, la ligamentite du LLI.

 

Le traitement de physiothérapie
En phase aiguë
Glace, contrastes
Repos
Ultra-sons
Courants analgésiques
Massage transverse profond
Taping?
Exercices: de mobilité du genou, de renforcement actifs-libres de la hanche et du genou
Conseils: éviter les mouvements répétés de flexion du genou, l’activité physique sur des plans de mouvement en pente ou les les escaliers; dormir avec un oreiller entre les genoux En phase de réadaptation Exercices d’assouplissements de groupes musculaires trop courts Exercices de renforcement très précis, de la hanche et du genou, de groupes musculaires trop longs ou faibles Exercices de stabilisation avec mise en charge Exercices de contrôle moteur pour rééduquer les patterns de mouvement: marche, course, autres sports. Corriger les pieds plats ou faibles, par de exercices de renforcement du tibial post ou des chaussures adéquates ou des orthèses plantaire.
JF Duranleau, pht, D.O.

 

 

Une tendinite, c’est quoi?

Tendons, Tendinites, tendinopathies et tendinoses. La littérature scientifique décrit 3 concepts concernant les blessures aux tendons: tendinites, tendinopathies et tendinoses. Les blessures des tendons sont souvent décrites comme des tendinites, mais c’est un terme inadéquat.

D’abord, qu’est-ce qu’un tendon? ce sont des bandes fibreuses ou des cordons de tissu conjonctif aux extrémités des fibres musculaires squelettiques qui servent à attacher les muscles aux os et d’autres structures.

Le terme le plus connu c’est la tendinite (-ite=inflammation). Elle est définie comme une inflammation d’un tendon. Elle est caractérisée par la dégénérescence des tendons accompagnée d’une réaction inflammatoire initiale de réparation, de prolifération fibroblastique et de formation de tissu de granulation (riche en néocapillaires). La tendinite n’est pas un diagnostic clinique et devrait être confirmé que par les résultats histopathologiques.

On parle aussi de tendinose. C’est un trouble des tendons caractérisées par la dégénérescence du collagène, d’autres changements aux ténocytes et la matrice extracellulaire, et une absence de cellules inflammatoires. Elle est causée par le vieillissement, des microtraumatismes ou affaiblissment vasculaire. La tendinose n’est pas un diagnostic clinique et peut être confirmé que par les résultats histopathologiques.

Distinguer une tendinite d’une tendinose est cliniquement difficile et ne peut être fait qu’après un examen histopathologique.

Le terme le plus adéquat pour une diagnostique clinique d’une blessure à un tendon est tendinopathie. La tendinopathie concerne tout syndrome clinique décrivant une sur-utilisation tendineuses caractérisées par une combinaison de douleur, un gonflement localisé ou diffus, et une diminution des performances
JF Duranleau, pht, D.O.

 

Références

National Library of Medicine – Medical Subject Headings 2012 MeSH. MeSH Descriptor Data