L’ostéopathie pour les bébés présentant une plagiocéphalie

La plagiocéphalie (tête plate) est une asymétrie des os du crâne du nourisson qui peut avoir des répercussions apparentes sur la forme du visage, sur le positionnement des oreilles et sur la forme globale de la tête et du corps (posture). L’ostéopathe évalue et traite de façon efficace les problèmes de plagiocéphalie du bébé.

En mai, vous seront présentés une série d’articles au sujet de la plagiocéphalie chez le nourisson :

Qu’est-ce que la plagiocéphalie?

Quelles en sont les causes?

Que peut faire l’ostéopathe pour un enfant présentant une plagiocéphalie?

Que peut-on faire pour prévenir la plagiocéphalie chez le nourisson?

Le site internet d’Ostéopathie & Cie fête sa deuxième année!

Notre deuxième version de notre site internet fête sa première année en ligne! Nous avons travaillé fort pour mettre en ligne un site qui informe et qui guide chaque patient à travers la guérison et la récupération de la santé.

Merci à tous ceux qui viennent nous lire et qui nous supportent et qui nous aiment sur Facebook et Twitter. Nous développons actuellement une base de données numériques d’exercices thérapeutiques sur You Tube. Également, venez visiter notre galerie photos sur Flickr.

Nous sommes heureux de vous servir quotidiennement.

jf Duranleau, pht, D.O.

PHYSIOTHÉRAPIE, POSTURE ET DOULEUR.

Certaines postures prolongées peuvent devenir douloureuses, que ce soit au travail, à la maison ou pendant la pratique d’un sport. La posture assise devant l’ordinateur, pour regarder la télé, ou la posture de sommeil sont autant d’exemples de postures de la vie quotidienne pouvant entraîner des douleurs à cause d’erreurs de maintien ou d’organisation de l’environnement de vie. Certaines activités banales telles que la marche, s’asseoir ou le soulèvement de charges peuvent se transformer en véritable cauchemar, certains tissus devenant des sources de douleurs. C’est souvent le cas des tendinites, des bursites, des hernies discales.

Par un questionnaire et un examen rigoureux, l’évaluation physiothérapique met en évidence les causes des douleurs du système du mouvement et identifie des syndromes dysfonctionnels douloureux. Le physiothérapeute qualifié peut alors aider la résolution de douleur par la physiothérapie manuelle orthopédique ou ostéopathique, la prescription d’exercices et en prodigant des conseils adaptés à la condition spécifique de chaque patient.

jf Duranleau, pht, D.O.

Le traitement de physiothérapie et l’évolution de la douleur

Le processus de traitement de physiothérapie permet de soulager la douleur. Le physiothérapeute doit situer rigoureusement l’évolution de la douleur en relation avec le pattern douloureux établi lors de l’évaluation initiale.

Magee (1997) fournit une échelle objective se divise en sept (7) niveaux fonctionnels. Ces niveaux fonctionnels douloureux, relient le comportement de la douleur aux activités de la vie quotidienne, particulièrement lors de mouvements répétés.

 

NIVEAUX

COMPORTEMENT DE LA DOULEUR

1

douleur après une activité spécifique

2

douleur après une activité spécifique, qui se résorbe au mouvement

3

douleur pendant ET après une activité spécifique, qui ne modifie PAS la performance

4

douleur pendant ET après une activité spécifique, modifiant la performance

5

douleur pendant les activités de la vie quotidienne

6

Douleur constante, sourde, lourde, au repos, qui ne dérange PAS le sommeil

7

Douleur constante, sourde, lourde, au repos, qui dérange le sommeil

 

Cette classification permet au clinicien de situer le patient et la douleur en évaluation initiale et de prendre en considération son évolution au cours du traitement.

jf Duranleau, pht, D.O.

Références

 

-Magee, D. (1997). Orthopedic physical assessment, third edition. W. B. Saunders Company.

LE TRAITEMENT DE LA DOULEUR EN PHYSIOTHÉRAPIE

Une douleur d’origine musculo-squelettique, qu’elle soit aiguë ou chronique, peut être inconfortable au point de causer une limitation de la performance de travail, des activités de la vie quotidienne ou des sports. Qu’on pense à une hernie discale, une entorse lombaire, un tennis elbow ou une douleur reliée à la grossesse ou suite à un accouchement, la douleur d’origine musculo-squelettique consécutive à une blessure peut être soulagée par un physiothérapeute.

 Toute démarche de physiothérapie débute par un questionnaire détaillé. Le physiothérapeute identifie les postures, les mouvements, les activités, ou n’importe quel autre facteur aggravant et apaisant la douleur, permettant d’identifier un pattern douloureux caractéristique d’une lésion tissulaire. Le professionnel de la physiothérapie doit procéder à un examen détaillé de la posture et de toute autre activité fonctionnelle indiquée, de la mobilité des segments douloureux, des fonctions neurologiques, et identifier les structures douloureuses par une palpation systématique.

Le physiothérapeute conseille des adaptations des activités de la vie quotidienne, des sports ou du travail pour enrayer les causes d’une douleur musculo-squelettique et permettre le processus de guérison et un soulagement initial. Une condition peut exiger une aide technique, un bandage athlétique spécifique, de la physiothérapie manuelle orthopédique ou des exercices. Lorsqu’elles sont indiquées, le professionnel de la physiothérapie peut appliquer des modalités antalgiques, tel que des ultrasons, des courants analgésiques (TENS, microcourants, courants interférentiels, et plusieurs autres types), la glace et la chaleur.

Ainsi, tout professionnel de la mécanique humaine doit être en mesure d’établir un plan de traitement adapté à la problématique de chaque patient, suivre l’évolution de la douleur au cours du processus thérapeutique, ou au besoin référer à un autre professionnel. En tant que professionnel des conditions musculo-squelettiques,  vous pouvez consulter un physiothérapeute en accès direct ou demander une prescription à votre médecin si votre plan assurance l’exige.

jf Duranleau, pht, D.O.

OSTÉOPATHIE ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

L’ostéopathe, un spécialiste de la biomécanique humaine, identifie les causes de la douleur par un questionnaire détaillé et un examen physique approfondi. L’examen physique permet d’identifier des causes de la douleur par l’observation de la posture et des fonctions de la vie quotidienne, de la mobilité des segments douloureux, des fonctions neurologiques. La palpation des segments douloureux et environnants complète l’examen physique par l’identification de restrictions subtiles de la mobilité, une texture anormale des tissus et une douleur associée.

Le traitement ostéopathique se produit par l’utilisation de différentes familles de techniques manuelles appropriées à la condition de chaque patient. Le traitement manuel ostéopathique rétablit la mobilité des os et des articulations, de certains organes, et la souplesse des muscles et leur fascia (enveloppes), éliminant du même coup les réflexes nociceptifs et la douleur.

En définitive, l’ostéopathe rétablit la mobilité optimale des différentes parties du corps, et du même coup permet des échanges sanguins, lymphatiques et neurologiques optimaux et de laisser fonctionner les différents mécanismes homéostasiques de défense naturelle du corps, ouvrant la voie au soulagement de la douleur et à la santé.

L’ÉVALUATION DE LA DOULEUR

La douleur est une expérience personnelle et subjective. Seul le patient peut mesurer sa douleur. Pour le clinicien, la douleur est d’abord le symptôme associé à une lésion ou affection (Marchand, 2009). Elle est souvent la raison de consultation primaire (Goodman, Snyder, 2007). La mesure de la douleur prend une place importante dans le processus d’évaluation du professionnel de la santé, de la visite initiale au congé de traitement. La reconnaissance des patrons usuels de douleurs est un art et une science que seul un professionnel bien formé peut pratiquer de façon sécuritaire.

L’évaluation sert à établir un tableau global du patient, et ainsi mesurer la douleur le plus précisément possible. La mesure précise de la douleur a deux fonctions importantes : aider à diagnostiquer la cause probable de la douleur et suivre l’évolution de cette dernière (Marchand, 2009).  

Par un questionnaire détaillé, le professionnel du traitement de la douleur tente d’établir l’histoire de présentation de la douleur, les caractéristiques passées et actuelles de la douleur et de tout autre symptôme associé, l’historique des consultations et des traitements, pharmacologiques ou autres. L’état de santé général est aussi évalué pour éliminer toute cause systémique de douleur, ou référer à un autre professionnel.

Nos prochains articles : le traitement de la douleur en ostéopathie et le traitement de la douleur en physiothérapie.

 

jf Duranleau, pht, D.O.

-Goodman, C, Snyder, K. (2007). Differential Diagnosis for Physical Therapists: Screening for Referral. Saunders.

-Marchand, S. (2009). Le phénomène de la douleur. Chenelière. 2ième édition.

Les douleurs d’origine musculo-squelettique et systémique : les drapeaux rouges./

Pour le professionnel de la santé, il est capital de différencier les douleurs nociceptives d’origine somatique (musculo-squelettiques) et viscérale qui peuvent parfois présenter des tableaux cliniques comparables (Marchand, 2009; Bergeron et al, 2009). En effet, la douleur d’origine viscérale peut être douleur maligne et nécessiter une référence à un médecin.

Le type de sensation que le patient utilise pour décrire la douleur peut signaler une pathologie d’origine systémique: la douleur est décrite comme des coups de couteaux, térébrante (qui perce ou perfore), en vagues, profonde. L’intensité de la douleur est à pleurer ou la pire jamais ressentie. Une douleur d’origine musculo-squelettique (somatique) est souvent décrite par une sensation de douleur profonde, sourde, une lourdeur, une crampe, une raideur. La douleur d’origine somatique est plus souvent  intermittente, soulagée par le repos ou un changement de posture (Magee, 1997).

Goodman & Snyder (2007) et Magee (1997) indiquent qu’une douleur d’origine systémique est identifiable par certains drapeaux rouges. Ces signes et symptômes pourraient indiquer une pathologie nécessitant examen médical immédiat :

  • La douleur ne varie pas avec le mouvement ou la médication, ou varie en relation avec d’autres facteurs, comme les repas, la miction, la défécation, l’effort physique, etc.
  • Douleur nocturne sévère.
  • Fièvre.
  • Diaphorèse (transpiration) inexplicable ou nocturne.
  • Nausées et vômissements.
  • Teint pâle.
  • Étourdissements, perte de conscience.
  • Fatigue inexplicable.
  • Perte de poids rapide et inexplicable.
  • Diarrhées, présence de sang dans les selles, ou selles noires (méléna).

Tout praticien de la santé compétent est formé pour détecter toute pathologie systémique et référer au médecin au besoin. Puisque la douleur est un signal d’alarme indiquant un problème de santé, il vaut mieux consulter un ostéopathe, un physiothérapeute, un acupuncteur ou un massothérapeute issu d’une école reconnue.

Consultez notre série d’articles sur la douleur ou les articles qui seront publiés prochainement.

jf Duranleau, pht, D.O.

BIBLIOGRAPHIE ET RÉFÉRENCES

-Bergeron, Y, Fortin, L, Leclaire, R, (2008). Pathologie Médicale de l’Appareil Locomoteur (2ième édition). Édisem.

-Goodman, C, Snyder, K. (2007). Differential Diagnosis for Physical Therapists: Screening for Referral. Saunders.

-Magee, D. (1997). Orthopedic physical assessment, third edition. W. B. Saunders Company.   

-Marchand, S. (2009). Le phénomène de la douleur. Chenelière. 2ième édition.

FACTEURS AGGRAVANT ET APAISANT LA DOULEUR

Le professionnel du traitement de la douleur doit identifier les facteurs faisant varier la douleur. Melzack (1975; dans Goodman et Snyder, 2008) identifie une quantité importante de facteurs aggravants et apaisants de la douleur:

  • Alcool
  • Stimulants
  • Manger
  • Chaud
  • Froid
  • Changements météorologiques
  • Massage
  • Pression
  • Aucun mouvement
  • Mouvement
  • Assis
  • Sommeil/repos
  • Se coucher
  • Divertissements
  • Uriner/déféquer
  • Stress/tension
  • Bruits forts
  • Aller au travail
  • Coït
  • Exercices modérés
  • Fatigue
  • Debout

Magee (1997) indique qu’en général, une douleur d’origine mécanique s’accroit au mouvement, mais soulagée par le repos. Par-contre, une douleur présente au repos et aggravée au début d’une activité, mais qui se résorbe graduellement pendant l’activité indique une inflammation aiguë. Alors, la douleur aiguë est constante et peut gêner le sommeil et entraîner la fatique lorqu’elle persiste.

Lorsqu’une douleur est plus importante au lever et accompagnée de raideur matinale qui se résorbe au mouvement, la douleur est le symptôme d’une inflammation chronique et d’oedème. Une douleur chronique est souvent associée à de multiples facteurs comme la fatigue ou certaines postures ou activités.

Une douleur associée à une hernie discale sera plus intense en se penchant vers l’avant et en position assise. Une douleur associée à une facette articulaire sera soulagée par la posture assise et la flexion avant. Une douleur d’origine viscérale ou osseuse sera peu ou pas soulagée par le repos ou le mouvement.

Consultez nos prochains articles, pour en savoir plus au sujet de la douleur.

jf Duranleau, pht, D.O.

BIBLIOGRAPHIE ET RÉFÉRENCES

-Goodman, C, Snyder, K. (2007). Differential Diagnosis for Physical Therapists: Screening for Referral. Saunders.

-Magee, D. (1997). Orthopedic physical assessment, third edition. W. B. Saunders Company.

Douleur et intensité.

L’intensité de douleur est une variable très importante de l’expérience douloureuse, et sa mesure est difficile à effectuer. En effet, la perception de l’intensité de la douleur est hautement subjective, et varie selon les races, la culture, le sexe. Une douleur pouvant être décrite comme modérée par un individu peut être quantifiée comme intolérable par une autre personne (Goodman et Snyder, 2008)..
Le professionnel de la santé doit mesurer la douleur avec constance et rigueur, en utilisant une échelle verbale, ordinale ou nominale, telle que décrite par Marchand (2008).

0 = nulle
1 = faible
2 = inconfortable
3 = forte
4 = sévère
5 = insupportable

La mesure initiale de l’intensité de la douleur permet d’établir le portrait clinique initial et de mesurer la progression de la douleur au cours du traitement.
Consultez nos prochains articles, pour en savoir plus au sujet de la douleur et de facteurs de variation de la douleur.

jf Duranleau, pht, D.O.

BIBLIOGRAPHIE ET RÉFÉRENCES
-Goodman, C, Snyder, K. (2007). Differential Diagnosis for Physical Therapists: Screening for Referral. Saunders.
-Marchand, S. (2009). Le phénomène de la douleur. Chenelière. 2ième édition.