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TMS, POSTURE DEBOUT ET MARCHE.

Les troubles musculo-squelettiques ou TMS sont souvent engendrés par des postures prolongées et des mouvements répétitifs. On peut prévenir leur aggravation ou leur récurrence par différentes adaptations ergonomiques et la prévention d’erreurs communes. La posture debout prolongée et la marche créent de multiples occasions de blessures qu’il est possible de prévenir par les conseils divers qui suivent.

Lorsque vous êtes debout, votre poids devrait être équilibré entre vos 2 pieds, le dos droit, la tête alignée sur le dos et le cou, de façon à ce qu’elle se retrouver entre vos 2 épaules. Grandissez-vous! Rentrez le ventre et le menton légèrement, tout en demeurant détendu. Respirez. Personne ne le fera à votre place.

Si vous devez demeurer debout de longues périodes, posez un pied sur un repose-pied (bottin de téléphone ou un bloc de bois) lorsque cela est possible. Ce bloc devrait avoir environ 15 cm (6 po) de hauteur. Alternez régulièrement votre appui d’un pied à l’autre. Marchez régulièrement pour éviter la fatigue du dos et des membres inférieurs et pour activez la circulation sanguine des membres inférieurs.

Portez des chaussures stables et souples dont les talons ne dépassent pas 2 cm. Évitez les talons hauts s’ils vous causent des douleurs aux pieds ou au dos. Les talons hauts sont souvent faits pour chausser les yeux, pas les pieds! Certaines femmes développent des douleurs en portant des souliers talons plats, leur corps étant habitué aux escarpins. Qu’à cela ne tienne! Que la chaussure soit adaptée à votre pied et le reste de votre corps. Pensez de prendre des pauses fréquentes en posture assise.

Lorsque vous marchez, votre posture devrait être équilibrée. Pensez-y! Votre tête n’arrivera pas à destination avant vous. Si vous transportez un sac, mieux vaut que le poids porte sur les crêtes iliaques du bassin plutôt que sur les épaules. Si vous marchez de longues heures, vous devriez porter des chaussures adaptées à votre activité physique et à la surface de marche. Portez différentes chaussures pour autant de conditions!

Pour tous les trucs ergonomiques, consultez notre série d’articles sur la prévention des TMS. Consultez notre prochain article pour la prévention des douleurs musculo-squelettiques et la pratique des sports.

Demandez les conseils pour la prévention des blessures à un professionnel de la réadaptation. Nous pouvons vous aider.

jf Duranleau, pht, D.O.

LA PRÉVENTION DES MAUX DE DOS ET D’AUTRES TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES.

Toute posture équilibrée permet au corps d’être libre de tensions excessives. Une variation des postures est souhaitable dans la vie quotidienne. L’organisme peut s’adapter à toute force raisonnable qui s’exerce contre lui, en autant qu’il ait eu la chance de s’adapter. Toute force excessive dérange son équilibre et s’ensuit de la fatigue ou de la douleur, jusqu’à ce qu’il retrouve un certain équilibre adaptatif. Les activités, mouvements ou postures habituels (mais non répétitifs) causent rarement de la douleur, à moins d’être soutenus trop longtemps ou répétées trop souvent.  Ce sont les changements d’habitudes qui dérangent le corps. Par-exemple, la reprise du jardinage en mai, ou le pelletage en décembre causent des maux que tous connaissent.

Le jour, votre corps est soumis aux forces gravitationnelles et toute activité, posture, ou mouvement doit s’équilibrer contre gravité par l’action du système musculo-squelettique pour permettre l’accomplissement des activités quotidiennes. La nuit, lorsque l’on se couche, le corps est soustrait aux forces gravitationnelles de la posture verticale debout ou assise. L’organisme ne subit pas aussi intensivement les forces et contre-forces de la vie diurne. Sous l’effet de l’obscurité, le corps en profite pour se réparer des dommages subis pendant les heures précédentes en sécrétant des hormones de croissance. De plus, les disques se régénèrent en posture couchée, en attirant en leur centre une quantité significative d’eau, de même que les surfaces articulaires de toute articulation.

Les postures adoptées durant les activités de la vie quotidienne, les activités professionnelles, ou la pratique des sports impliquent une multitude de mouvements répétés et de postures soutenues qui peuvent dépasser les capacités d’adaptations physiologiques du corps humain. Un professionnel de la santé compétent doit aider à prévenir les blessures et maladies par des conseils judicieux d’hygiène posturale ou d’ergonomie.

Nos prochains articles porteront sur les conseils d’hygiène posturale et d’ergonomie pour la prévention des maux de dos:

 

 

 

jf Duranleau, pht, D.O.

 

L’activité physique en tant que moteur de santé et bien-être.

Un court article de Radio-Canada rapporte trois études publiées dans des revues médicales d’autorité et démontre l’existence d’une relation entre l’activité physique, la santé, et la rémission de maladies graves. Pour un adulte, l’activité physique doit être pratiquée à un niveau d’intensité modérée, 30 minutes par jour, 5 jours par semaine. La marche rapide suffit pour conserver ou améliorer la santé. Pour les adolescents, on doit doubler la dose quotidienne. Voyez également les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique.

Bon été… en santé.

jf Duranleau, pht, D.O.

DOULEURS ET SENSATIONS DOULOUREUSES.

La douleur est une expérience personnelle et subjective pouvant être décrite par les mots. Il existe une multitude de qualificatifs pour décrire une sensation, particulièrement une sensation douloureuse. Le langage utilisé par le patient pour décrire et qualifier la sensation douloureuse permet au professionnel de la santé d’identifier plus aisément une source tissulaire ou une pathologie en cause relativement au motif de consultation.

En résumé, les auteurs (Bergeron et al, 2008; Goodman et Snyder, 2007; Magee, 1997) décrivent les sensations douloureuses correspondant à un tissu ou une lésion tissulaire. Par-exemple, une douleur musculaire sera plus souvent décrite comme une crampe, une raideur, ou une sensation sourde. Une douleur d’origine nerveuse sera plus souvent décrite comme brûlante, tranchante, en éclair.

Il appartient au professionnel de la santé de procéder à un questionnaire exhaustif pour établir un tableau complet du motif de consultation, incluant une description fidèle de l’expérience sensorielle douloureuse.

Consultez nos prochains articles pour en savoir plus au sujet des caractéristiques d’intensité de la douleur.

jf Duranleau, pht, D.O.

BIBLIOGRAPHIE ET RÉFÉRENCES

-Bergeron, Y, Fortin, L, Leclaire, R, (2008). Pathologie Médicale de l’Appareil Locomoteur (2ième édition). Édisem.

-Goodman, C, Snyder, K. (2007). Differential Diagnosis for Physical Therapists: Screening for Referral. Saunders.

-Magee, D. (1997). Orthopedic physical assessment, third edition. W. B. Saunders Company.

DOULEUR ET SANTÉ.

Douleur et santé ne vont pas de pair. Selon Bergeron et collaborateurs (2009), toute douleur chronique ayant pour conséquence une limitation la fonction physique, la fonction psychosociale, les activités de la vie quotidienne constitue un problème de santé majeur. Ces mêmes auteurs soulignent qu’il est fréquent que la douleur soit disproportionnée en intensité, en durée, et en répercussions lorsqu’elle est comparée à la douleur aiguë initiale. En plus de la pression artérielle, de la température, de la respiration, du pouls, la douleur pourrait être considérée comme le 5ième signe vital, démontrant l’importance de la douleur dans le tableau de santé globale d’une personne. Pour la médecine moderne, la douleur chronique est un symptôme, et peut aussi être considérée comme une maladie. Le traitement de la douleur requiert souvent une intervention interdisciplinaire.

Le traitement de la douleur et la prévention de récurrence d’épisodes douloureux fait partie du rôle du praticien de la santé de première ligne (Goodman et Snyder, 2007). La prise en charge par une équipe interdisciplinaire est la meilleure option d’intervention (Bergeron et al, 2008). De plus, tout professionnel para-médical est formé pour identifier toute pathologie médicale qui nécessite l’intervention d’un médecin, et devra référer tout patient au besoin.

Consultez nos prochains articles pour en savoir plus au sujet des caractéristiques de la douleur.

 jf Duranleau, pht, D.O.

BIBLIOGRAPHIE ET RÉFÉRENCES

-Bergeron, Y, Fortin, L, Leclaire, R, (2008). Pathologie Médicale de l’Appareil Locomoteur (2ième édition). Édisem.

-Goodman, C, Snyder, K. (2007). Differential Diagnosis for Physical Therapists: Screening for Referral. Saunders.

SCIENCE DE LA DOULEUR

Dans les prochaines semaines, nous publierons une série d’articles au sujet de la science de la douleur. Toute l’information contenue dans ces articles est tirée de la littérature scientifique récente.

Vous pouvez consulter les articles en cliquant sur les onglets ci-dessous :

 Pour toute information spécifique au sujet de VOTRE santé, consultez un médecin ou un professionnel de la santé compétent.

jf Duranleau, pht, D.O.

La médecine intégrée : les médecines complémentaires et la médecine moderne.

Un document-audio de Radio-Canada au sujet de la médecine intégrée : intégration des médecines modernes et alternatives. Deux médecins causent de l’utilisation et de la relation entre différentes approches de la santé, des évidences scientifiques, de leur efficacité et de leur sécurité. Cliquez sur le lien et détendez-vous : vous n’avez simplement qu’à écouter.

Différentes médecines complémentaires, dont l’ostéopathie, l’acupuncture et la massothérapie, soutenues par des évidences scientifiques, peuvent servir chaque patient avec une grande efficacité pour diverses raisons de consultation.

Les praticiens de médecines alternatives doivent être formés dans des écoles sérieuses, qui sélectionnent chaque étudiant d’après des critères précis et rigoureux pour une application sécuritaire d’une méthode de traitement. Par-exemple, au Québec, l’acupuncture est enseignée au CEGEP de Rosemont, seule institution reconnue pouvant dispenser se cours.

jfDuranleau, pht, D.O.

Sengchanh Phommaphavanh, Ac