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Le syndrome de tunnel carpien

Voici un article très intéressant de Radio-Canada qui présente le syndrome de tunnel carpien. L’ostéopathe peut soulager de façon très efficace les symptômes de cette pathologie. Consultez un ostéopathe formé dans une école reconnue.

jf Duranleau, pht, D.O.

Plagiocéphalie, ostéopathie et prévention

Il apparaît aujourd’hui plus fréquent de retrouver des cas de plagiocéphalie chez les bébés, car le fait de coucher constamment le bébé sur le dos a une influence sur cette condition. Il est important de continuer le «dodo sur le dos» et de privilégier durant la journée, sous supervision, la position sur le ventre le plus souvent possible ainsi que toutes les autres positions (coucher sur les côtés, assis…). Par cette façon de faire, le bébé est stimulé au niveau de son développement neuro-moteur et visuo-spatial, entre autres. Précisons qu’il faut encourager le nouveau-né à tourner sa tête des deux côtés en le stimulant avec des jeux, par exemple. Aussi il est préférable d’alterner le positionnement de la tête du bébé qui est couché sur le dos à chaque nuit.

J’espère que cette série d’articles vous sera utile. Consultez un ostéopathe formé dans une école reconnue pour s’assurer que votre enfant ne présente pas une plagiocéphalie, ou demandez à votre médecin de vous référer à un ostéopathe formé dans une école reconnue.

LE TRAITEMENT OSTÉOPATHIQUE DE LA PLAGIOCÉPHALIE DU NOURISSON

L’ostéopathe peut évaluer les signes cliniques en relation avec la forme et la mobilité des os du crâne, l’évolution normale des fontanelles, la mobilité vertébrale, des membres et du tronc ainsi que le positionnement global du corps (posture). Le traitement ostéopathique consiste à libérer des sutures crâniennes, normaliser des os du crâne, ainsi que traiter la posture globalement pour diminuer certaines tensions adaptatives, et enfin lui donner la mobilité nécessaire et les capacités optimales pour poursuivre son développement neuro-moteur.

L’ostéopathe conseillera aux parents de faire un suivi de l’évolution de l’enfant à trois semaines, deux mois, quatre mois et six mois afin de s’assurer que son développement soit optimal. Selon une étude menée par Lessard, D.O. (2007), le traitement ostéopathique est efficace pour une meilleure symétrie au niveau des os du crâne et une amélioration clinique significative après quelques traitements.

Consultez notre prochain article au sujet de la prévention de la plagiocéphalie.

Le traitement de physiothérapie et l’évolution de la douleur

Le processus de traitement de physiothérapie permet de soulager la douleur. Le physiothérapeute doit situer rigoureusement l’évolution de la douleur en relation avec le pattern douloureux établi lors de l’évaluation initiale.

Magee (1997) fournit une échelle objective se divise en sept (7) niveaux fonctionnels. Ces niveaux fonctionnels douloureux, relient le comportement de la douleur aux activités de la vie quotidienne, particulièrement lors de mouvements répétés.

 

NIVEAUX

COMPORTEMENT DE LA DOULEUR

1

douleur après une activité spécifique

2

douleur après une activité spécifique, qui se résorbe au mouvement

3

douleur pendant ET après une activité spécifique, qui ne modifie PAS la performance

4

douleur pendant ET après une activité spécifique, modifiant la performance

5

douleur pendant les activités de la vie quotidienne

6

Douleur constante, sourde, lourde, au repos, qui ne dérange PAS le sommeil

7

Douleur constante, sourde, lourde, au repos, qui dérange le sommeil

 

Cette classification permet au clinicien de situer le patient et la douleur en évaluation initiale et de prendre en considération son évolution au cours du traitement.

jf Duranleau, pht, D.O.

Références

 

-Magee, D. (1997). Orthopedic physical assessment, third edition. W. B. Saunders Company.

LE TRAITEMENT DE LA DOULEUR EN PHYSIOTHÉRAPIE

Une douleur d’origine musculo-squelettique, qu’elle soit aiguë ou chronique, peut être inconfortable au point de causer une limitation de la performance de travail, des activités de la vie quotidienne ou des sports. Qu’on pense à une hernie discale, une entorse lombaire, un tennis elbow ou une douleur reliée à la grossesse ou suite à un accouchement, la douleur d’origine musculo-squelettique consécutive à une blessure peut être soulagée par un physiothérapeute.

 Toute démarche de physiothérapie débute par un questionnaire détaillé. Le physiothérapeute identifie les postures, les mouvements, les activités, ou n’importe quel autre facteur aggravant et apaisant la douleur, permettant d’identifier un pattern douloureux caractéristique d’une lésion tissulaire. Le professionnel de la physiothérapie doit procéder à un examen détaillé de la posture et de toute autre activité fonctionnelle indiquée, de la mobilité des segments douloureux, des fonctions neurologiques, et identifier les structures douloureuses par une palpation systématique.

Le physiothérapeute conseille des adaptations des activités de la vie quotidienne, des sports ou du travail pour enrayer les causes d’une douleur musculo-squelettique et permettre le processus de guérison et un soulagement initial. Une condition peut exiger une aide technique, un bandage athlétique spécifique, de la physiothérapie manuelle orthopédique ou des exercices. Lorsqu’elles sont indiquées, le professionnel de la physiothérapie peut appliquer des modalités antalgiques, tel que des ultrasons, des courants analgésiques (TENS, microcourants, courants interférentiels, et plusieurs autres types), la glace et la chaleur.

Ainsi, tout professionnel de la mécanique humaine doit être en mesure d’établir un plan de traitement adapté à la problématique de chaque patient, suivre l’évolution de la douleur au cours du processus thérapeutique, ou au besoin référer à un autre professionnel. En tant que professionnel des conditions musculo-squelettiques,  vous pouvez consulter un physiothérapeute en accès direct ou demander une prescription à votre médecin si votre plan assurance l’exige.

jf Duranleau, pht, D.O.

OSTÉOPATHIE ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR

L’ostéopathe, un spécialiste de la biomécanique humaine, identifie les causes de la douleur par un questionnaire détaillé et un examen physique approfondi. L’examen physique permet d’identifier des causes de la douleur par l’observation de la posture et des fonctions de la vie quotidienne, de la mobilité des segments douloureux, des fonctions neurologiques. La palpation des segments douloureux et environnants complète l’examen physique par l’identification de restrictions subtiles de la mobilité, une texture anormale des tissus et une douleur associée.

Le traitement ostéopathique se produit par l’utilisation de différentes familles de techniques manuelles appropriées à la condition de chaque patient. Le traitement manuel ostéopathique rétablit la mobilité des os et des articulations, de certains organes, et la souplesse des muscles et leur fascia (enveloppes), éliminant du même coup les réflexes nociceptifs et la douleur.

En définitive, l’ostéopathe rétablit la mobilité optimale des différentes parties du corps, et du même coup permet des échanges sanguins, lymphatiques et neurologiques optimaux et de laisser fonctionner les différents mécanismes homéostasiques de défense naturelle du corps, ouvrant la voie au soulagement de la douleur et à la santé.

Douleur et intensité.

L’intensité de douleur est une variable très importante de l’expérience douloureuse, et sa mesure est difficile à effectuer. En effet, la perception de l’intensité de la douleur est hautement subjective, et varie selon les races, la culture, le sexe. Une douleur pouvant être décrite comme modérée par un individu peut être quantifiée comme intolérable par une autre personne (Goodman et Snyder, 2008)..
Le professionnel de la santé doit mesurer la douleur avec constance et rigueur, en utilisant une échelle verbale, ordinale ou nominale, telle que décrite par Marchand (2008).

0 = nulle
1 = faible
2 = inconfortable
3 = forte
4 = sévère
5 = insupportable

La mesure initiale de l’intensité de la douleur permet d’établir le portrait clinique initial et de mesurer la progression de la douleur au cours du traitement.
Consultez nos prochains articles, pour en savoir plus au sujet de la douleur et de facteurs de variation de la douleur.

jf Duranleau, pht, D.O.

BIBLIOGRAPHIE ET RÉFÉRENCES
-Goodman, C, Snyder, K. (2007). Differential Diagnosis for Physical Therapists: Screening for Referral. Saunders.
-Marchand, S. (2009). Le phénomène de la douleur. Chenelière. 2ième édition.

SCIENCE DE LA DOULEUR

Dans les prochaines semaines, nous publierons une série d’articles au sujet de la science de la douleur. Toute l’information contenue dans ces articles est tirée de la littérature scientifique récente.

Vous pouvez consulter les articles en cliquant sur les onglets ci-dessous :

 Pour toute information spécifique au sujet de VOTRE santé, consultez un médecin ou un professionnel de la santé compétent.

jf Duranleau, pht, D.O.

Les aiguilles d’acupuncture: comment et pourquoi?

Nos patients nous demandent souvent : Comment fonctionnent les aiguilles d’acupuncture? Est-ceacuponcture et aiguilles qu’on sent aiguilles? Quelles pathologies l’acupuncture et les aiguilles peuvent-elles soigner?

Les aiguilles agissent à la façon d’électrodes dans un circuit électrique: elles conduisent le courant. La stimulation des points d’acupuncture enclenche une série de réactions physiologiques d’ordre nerveux, circulatoire et endocrinien pour rétablir l’équilibre normal des fonctions corporelles. Très fines et d’utilisation unique (stériles), on sent à peine l’insertion et l’action des aiguilles, et elles peuvent être retirées aussitôt.Un inconfort peut être ressenti au moment de l’insertion, et il est passager ou on retire l’aiguille.

Un traitement d’acupuncture est en fait une bon moyen de détente et de refaire le plein d’énergie et de vitalité, au changement de siason ou pour des problèmes de santé particuliers. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît l’efficacité de l’acupuncture pour 42 maladies ou problèmes de santé.

LA PREMIÈRE SÉANCE DE PHYSIOTHÉRAPIE : ÉVALUATION ET TRAITEMENT.

Dans mes rapports quotidiens avec mes patients, on me pose souvent les questions suivantes : qu’est-ce que vous allez faire au cours de la première séance de physiothérapie? Est-ce que j’ai besoin d’une prescription médicale? Allez-vous me traiter? Combien de séances vais-je avoir besoin pour compléter le traitement?

Tout physiothérapeute possède les connaissances et les habiletés pour procéder à une évaluation complète de la condition de tout patient et mettre sur pied un plan de traitement pertinent et adapté à la condition évolutive de chacun. Au Québec, chacun peut consulter directement un physiothérapeute pratiquant en privé sans prescription médicale. C’est-ce qu’on appelle la consultation de première ligne ou l’accès direct.

Lors de la première séance, le physiothérapeute procède à un questionnaire exhaustif, pour identifier le problème, guider l’examen, et au besoin référer à un médecin ou un autre professionnel. Ensuite, le praticien procède à un examen physique. Ainsi, les bases d’un bon traitement sont jetées. Le traitement sera entrepris lors de la première visite. Dans certains cas, un patient faire part d’un historique très significatif et chargé d’informations pertinentes. Alors, le questionnaire sera plus long. Souvent, il peut être plus important de donner des conseils pertinents et des exercices thérapeutiques adaptés lors d’une première visite. Le nombre de séances indiqué varie d’une personne à une autre, suivant l’importance et la durée des symptômes. Contactez-nous pour toute question vous concernant.

jf Duranleau, pht, D.O.